Illusions perdues. 2 - Un grand homme de province à Paris


Publié le 29 août 2013


La Comédie humaine - Études de moeurs. Deuxième livre, Scènes de la vie de province - Tome IV. Huitième volume de l’édition Furne (1842)

C’est la plus longue des trois parties. Lucien, arrivé à Paris, se montre bien misérable auprès des élégants parisiens. Pauvre et peu au fait des mœurs de la capitale, il se couvre de ridicule en faisant, à l’Opéra, ses premiers pas dans le monde, et madame de Bargeton l’abandonne rapidement car elle est dans son élément. Ses tentatives pour faire publier ses livres se soldent par des échecs. Il fait alors la connaissance de d’Arthez, un philosophe libéral qui l’introduit au Cénacle, un cercle de jeunes hommes de tendances politiques et d’occupations diverses qui partagent dans une amitié parfaite une vie ascétique au service de l’art ou de la science. Lucien fréquente le Cénacle pendant un temps. Mais, trop impatient pour réussir par la voie ardue du seul travail littéraire, il cède à la tentation du journalisme, un univers corrompu dans lequel il connaît rapidement le succès. Lucien signe alors ses articles Lucien de Rubempré (du nom de jeune fille de sa mère). Il s’éprend d’une jeune actrice, Coralie, et mène une vie de luxe. Son ambition le pousse à s’intéresser à la politique et, d’un journal libéral, il passe à un journal royaliste. Cela est très mal perçu dans le milieu journalistique : ses anciens amis l’attaquent violemment, ses nouveaux collègues ne le soutiennent pas. Il est vite ruiné ; à cela s’ajoute la mort de Coralie. Lucien se résout finalement à retourner à Angoulême pour solliciter l’aide de David (à qui il avait déjà auparavant demandé plusieurs aides financières, qui lui avaient été versées à chaque fois)